top of page

L’ Amazonie, berceau du Cacao

Dernière mise à jour : il y a 3 jours

Article rédigé pour célébrer la Journée Internationale de la Protection de l’Amazonie, le 5 septembre 2025.


Forêt-mère et fleuve sacré, l’Amazonie est l’un des trésors vivants les plus puissants de notre planète. Majestueuse et mystérieuse, elle incarne le cœur battant de la Terre, abritant une biodiversité inégalée .


C’est ici, dans cette immensité verte, que commence l’histoire du cacao — plante sacrée, messagère de la création primordiale et des peuples racines.



Le fleuve et la forêt

L’ Amazonie est à la fois fleuve et forêt


Avec plus de 6'400 km, l’Amazone transporte plus d’eau que tout autre fleuve au monde, reliant les glaciers des Andes à l’océan Atlantique. Sa forêt s’étend sur plus de 6,7 millions de km², couvrant neuf pays (Brésil, Pérou, Colombie, Venezuela, Bolivie, Équateur, Guyana, Suriname et Guyane française) et principalement cinq d’entre eux (les cinq premiers cités). Elle produit près de 20% de l’eau douce de la planète et joue un rôle vital dans la régulation du climat mondial.


Ce système vivant abrite une biodiversité extraordinaire: une espèce connue sur dix vit ici. Des dauphins roses aux loutres géantes, des majestueux arbres ceibas à des millions de plantes — dont de très nombreuses plantes maîtresses et médicinales — l’Amazonie est un sanctuaire de vie.


👉 Embarquez pour un voyage extraordinaire en suivant le fleuve Amazone à travers les récits de l’Amazonie avec National Geographic : Into the Amazon


ree
L'unes des deux espèces de dauphins roses vivant dans l'Amazon - selon un article de El País, ces espèces menacées pourront disparaître d’ici 2030.
L'unes des deux espèces de dauphins roses vivant dans l'Amazon - selon un article de El País, ces espèces menacées pourront disparaître d’ici 2030.

Mémoire et culture

L’Amazonie n’est pas seulement nature — elle est aussi mémoire et culture


Des peintures rupestres vieilles de plus de 12'000 ans témoignent d’une présence humaine ancestrale, tandis qu’aujourd’hui plus de 400 nations autochtones vivent en profonde relation avec cette terre. Leurs chants, leurs rituels et leurs savoirs sont des fils de sagesse qui nous relient au sacré de la vie.





Le cacao: un don sacré né de l’Amazonie

C’est ici, dans le haut bassin amazonien, que commence l’histoire du cacao


Des recherches récentes publiées dans Nature (Montenegro et al., 2024) confirment que le Theobroma cacao L. — littéralement « la nourriture des dieux » — a été domestiqué il y a plus de 5 000 ans, entre l’actuel Équateur (vallée de l’Upano, région de Zamora-Chinchipe) et le nord du Pérou (vallées du Napo et du Marañón).


Des traces d’ADN de cacao ont été retrouvées sur environ 30 % de plus de 350 céramiques anciennes, témoignant ici, au cœur de cette Amazonie andine — cette région de confluence entre les Andes et la grande forêt amazonienne — de son usage rituel et de sa circulation précoce, bien avant que les Mayas et les Aztèques n’en fassent un aliment sacré.


Mais cette domestication n’est qu’un chapitre d’une histoire bien plus vaste et intemporelle, celle du cacao dont les graines ont voyagé grâce aux vents, aux animaux et au vaste réseau fluvial de l’Amazone, à travers les réseaux vivants de la nature, se diffusant vers le Sud et vers le Nord du continent — dans toute la ceinture équatoriale de la Terre, berceau de son expansion naturelle.




Menaces et responsabilités

Et pourtant aujourd’hui, l’Amazonie est gravement menacée, et nous le savons tous


  • Chaque année, des milliers d’hectares disparaissent à cause de la déforestation, souvent liée à l’élevage bovin ou à la culture du soja.

  • Mines et exploitations — illégales ou autorisées — blessent la forêt et empoisonnent les fleuves.

  • Les incendies, souvent déclenchés volontairement, ravagent des régions entières.

  • Le changement climatique accentue ces pressions, poussant la forêt vers un seuil critique dangereux.


Les conséquences sont mondiales. Les scientifiques avertissent que si la déforestation continue, l’Amazonie pourrait basculer en savane, libérant d’énormes quantités de carbone et perturbant le climat planétaire.



🔥 Une alerte rouge pour les forêts

En 2024, les forêts tropicales ont connu une destruction record: plus de 6,7 millions d’hectares perdus, l’équivalent de 18 terrains de football par minute, voire la superficie du Panama.


Pour la première fois, les incendies, alimentés par le changement climatique, ont surpassé l’agriculture comme cause principale.


Historiquement, la pression sur les forêts provient de l’exploitation de quatre produits, surnommés les « big four » : huile de palme, soja, bœuf et bois. Mais de nouvelles pressions émergent, notamment liées aux avocats au Mexique, au café… et au cacao.


Ces chiffres concernent les forêts tropicales du monde entier — Amazonie, bassin du Congo, Asie du Sud-Est — nous rappelant que la déforestation est un phénomène global.Une « alerte rouge mondiale », rappellent les scientifiques, qui nous appelle à protéger ces forêts primaires — poumons de la Terre et sanctuaires de vie (Le Courrier, 22 mai 2025).


Une déforestation dans une région de l’Amazonie, à Acre, Brésil, en 2022.
Une déforestation dans une région de l’Amazonie, à Acre, Brésil, en 2022.


Espoir et action

Restons inquiets mais positifs, car là où il y a de l’espoir, il y a de la vie


  • Le 5 septembre est la Journée internationale de protection de l’Amazonie, une date symbolique pour raviver l’engagement envers la forêt et ses peuples, et rappeler la nécessité d’une gouvernance autochtone et d’une économie réellement durables — comme le souligne le Plan d’action de Manaus, qui vise à réduire la déforestation de 80 %.


    Par ailleurs, la COP (Conférence des Nations Unies sur le climat) est un rendez-vous annuel itinérant ; en 2025, en novembre, la COP30 se tiendra au Brésil, à Belém, au cœur de l’Amazonie — un symbole fort, dont nous espérons vivement que celles et ceux au pouvoir sauront faire preuve d’intelligence et de clarté d’esprit, et saisir pleinement les enjeux vitaux qui se présentent à notre humanité.


  • Le cacao, lorsqu’il est cultivé en systèmes agroforestiers, comme ceux que nous promouvons avec notre projet One Love Cacao, peut devenir un véritable allié de la forêt. Cette pratique — encore vivante en Amérique latine — permet de produire du cacao sans abattre la forêt, en l’intégrant à des écosystèmes diversifiés. À l’inverse, dans certaines régions d’Afrique de l’Ouest, qui concentrent aujourd’hui la majorité de la production mondiale de cacao, la tendance dominante reste la déforestation pour installer des monocultures.


  • Enfin, des campagnes globales nous rappellent que nos choix — ce que nous mangeons, ce que nous consommons — sont directement liés à l’avenir de l’Amazonie.



Pourquoi nous célébrons

Chez One Love Cacao, notre amour pour le cacao est inséparable de notre amour pour la Terre


Nous célébrons ainsi la Journée Internationale de Protection de l’Amazonie et rappelons qu’elle est aussi le berceau de la plante avec laquelle nous marchons — le cacao.


Honorer l’Amazonie, c’est honorer la Terre-Mère, la Nature et tous ses écosystèmes vivants, ainsi que tous les êtres de tous les règnes de vie sur cette Planète — et bien plus encore.


Et c’est honorer les origines terrestres du cacao, plus anciennes que les montagnes (voir notre article blog à paraître bientôt), plus anciennes que les civilisations, portant dans ses graines la mémoire des forêts primordiales.


ONE Love. ONE Love Cacao.


Petite curiosité finale : Le plus grand poumon de notre planète n’est pas l’Amazonie… mais l’Océan ! 🌊💨🐠



***

Avec gratitude et engagement.

Sakara.


Projet One Love Cacao - Association One Love Creation



Principales sources

Commentaires

Noté 0 étoile sur 5.
Pas encore de note

Ajouter une note
bottom of page